La transition socio-écologique juste… c’est quoi?

L’urgence environnementale incarne un des plus grands défis de notre société. Notre mode de vie ne respecte pas les limites planétaires et s’en voit menacé. La transition représente une occasion de revoir collectivement notre vivre ensemble, notre consommation, notre démocratie et notre rapport au monde afin de prévenir plutôt que subir les aléas à venir.

Il existe de très nombreuses manières de définir la transition socio-écologique juste.  Théoriquement, elle se traduit simplement par le passage de l’état actuel à un état plus sain, juste et solidaire. S’inscrivant dans une lucidité de la situation socio-environnementale, la transition implique de définir collectivement le chemin à prendre pour améliorer l’état actuel des choses.

Plutôt que de choisir une définition claire, nous vous invitons à vous approprier et à participer à la transition selon vos perspectives et votre vécu sur le territoire d’Ahuntsic-Cartierville! Ci-dessous se trouve quelques outils ancrés dans le territoire pour vous aider à envisager la transition.

*Il reste par contre important de garder une considération pour toutes les dimensions définies ci-dessous.

Qu’entend-on par transition?

Définition de la transition en 1min40 – Vidéo produite par notre partenaire, Chemin de transition.

Quelques définitions de la transition socio-écologique

La transition selon Renée Audet , sociologue

« La transition socio-écologique pourrait se définir comme le passage de l’état actuel du système à un état socialement plus juste, inclusif et écologiquement viable, rendu possible grâce à une transformation de nos pratiques démocratiques, de nos modes de production, de consommations, de vivre ensemble et de nos représentations (récits), et s’appuyant sur l’établissement de rapports sociaux porteurs de justice sociale et d’inclusion» (Audet et al., 2015)

« La transition » dans le wiki des possibles de Solon

« Réaliser la transition, ce n’est pas seulement de réduire les gaz à effets de serre de façon efficace. Nous croyons que ça passe aussi par la construction d’une société plus solidaire et démocratique. C’est pour ça que nous parlons de transition socio-écologique. Une transition qui valorise le partage du pouvoir et qui propose un nouveau modèle économique et social. Nous souhaitons délaisser l’individualisme effréné pour ré-apprendre à agir collectivement dans la bienveillance, le désir et surtout la détermination »

Étude des discours de la transition dans le Grand Montréal

« (…) mener une recherche sur les visions
de la transition écologique qui s’expriment dans la société québécoise. L’objectif est d’en clarifier le sens et les
implications à l’échelle de la région métropolitaine de Montréal afin d’orienter ses activités et de faire converger
l’action de ses partenaires. En effet, on observe aujourd’hui une multiplicité des qualificatifs adjoints à la transition, comme «écologique», «juste» ou encore «énergétique». L’enjeu pour les organisations est d’en distinguer les usages afin de se positionner et de nouer des collaborations. L’objectif de cette recherche est de définir des traits communs à la transition pour le Grand Montréal afin de favoriser une plus grande coordination des efforts au sein de l’écosystème de la transition. » (Audet et Romdhani, 2022)

Vous préférez un podcast ? 🎙
Clique ici

La feuille de route 2.0 du front commun

« Conscient de l’interdépendance des dimensions écologiques, énergétiques, économiques et sociales, guidé par la conviction que la transition énergétique est une occasion exceptionnelle de transformations profondes à tous ces égards, le Front commun pour la transition énergétique veut jouer un rôle incontournable dans l’urgent virage vers une société neutre en carbone. Ce faisant, il veut promouvoir une transition structurante et porteuse de justice sociale.
Des solutions existent. Elles sont connues et réalisables, à la condition d’agir sans délai.
Elles mènent à un monde plus propre, plus convivial, dont la pérennité pourrait être
assurée. Leur mise en œuvre adaptée aux différents contextes n’en sera pas moins
exigeante. La profondeur des transformations à effectuer, dans les délais qui nous sont
impartis, appelle donc à des efforts énormes de tous les acteurs de la société, mais aussi
à une concertation intense entre eux. »

Scroll to Top